• qu'est-ce qu'un psychanalyste
Un psychanalyste lacanien à Cavaillon, un professionnel pour entendre ce que dit l'inconscient
Le psychanalyste accueille la parole de chacun dans ce qu'elle a d'unique. Formé à l'écoute de l'inconscient, il ne donne pas de solutions toutes faites, mais accompagne le sujet dans la découverte de son propre savoir.
• une formation singulière
Le psychanalyste est à l'écoute de ce qu'il y a d'unique et de singulier en chacun
Pour être psychanaluste, il faut avoir fait soi-même une analyse, être passé par les méandres de son propre inconscient, avoir appris à entendre ce qu'on dit vraiment. C'est cette expérience qui permet au psychanalyste d'en savoir un bout sur l'inconscient.
Ce parcours personnel est complété par une formation approfondie au sein d'une association de psychanalystes, où le psychanalyste travaille la psychopathologie clinique et les questions rattachées aux évolutions contemporaines du psychisme.
Toutefois, le psychanalyste ne se repose pas sur un savoir établi, sur une théorie qu'il applique. La psychanalyse est avant tout clinique. Si chaque patient a une histoire propre, il n'est pas possible de lui appliquer un protocole standard. Le psychanalyste est à l'écoute de la singularité de chacun, parce que chaque un est différent, unique.
• un espace d'écoute
Un espace pour une parole libre : le cabinet du psychanalyste
Le psychanalyste met en place un dispositif spécifique, où peut se déployer une parole réellement libre.
La règle fondamentale du travail analytique est celle de la
"libre association", qui invite à
dire tout ce qui vient à l'esprit dans le temps de la séance, sans filtre, sans jugement, même si ce qui s'énonce paraît intime, absurde, gênant, stupide, inutile, futile ou trivial. C'est dans cette liberté que
chacun peut réellement dire ce qui le fait souffrir, ce qui ne va pas. C'est pour permettre que le temps de la séance soit le temps de la parole de l'analysant que l'analyste reste souvent silencieux.
Il intervient ponctuellement - par une scansion (interruption de la séance à un moment choisi), une interprétation ou une question - pour mettre en lumière un mot, une répétition, une situation afin de relancer le travail psychique. Son silence n'est pas un manque d'intérêt : il est une condition pour que la parole de l'analysant puisse se déployer librement et que le patient puisse entendre réellement ce qu'il dit. Parler c'est "le faire de l'analysant" dit Lacan. Entendre, ce qui se dit, ce qui ne se dit pas, ce qui ne peut pas se dire et qui se révèle dans les interstices de la parole de l'analysant, cela relève de l'acte du psychanalyste.
• une approche à part
Ce qui distingue la psychanalyse des autres approches
Ce qui fait la différence entre la psychanalyse et d'autres approches, c'est la prise en compte de l'inconscient.
L'inconscient, c'est ce que Freud appelait l'Unbewusst, ce qui agit en nous à notre insu, ce qui rate, ce qui se répète, ce qui se manifeste au travers des lapsus, des actes manqués, des jeux de mots volontaires ou non, des équivoques.
L'analyse vise à faire émerger le savoir qui nous échappe mais oriente pourtant nos choix, nos relations, conditionne nos symptômes.
Mais surtout, pour la psychanalyse, il n'y a pas de protocole valable pour tous, pas d'objectif comportemental idéal, pas de conseil ni de coaching. Ce qui est visé, c'est que chacun découvre ce qui fait de lui quelqu'un d'unique, ce qui fait sa singularité irréductible à tout comportement standardisé. Chaque patient est invité à découvrir comment, dans son histoire, il s'est plus ou moins bien débrouillé avec ce que la société, la famille, le travail et plus généralement son environnement lui ont proposé, à découvrir ce qu'il en a fait et pourquoi cela ne lui convient pas, pourquoi il en souffre. Tout ceci se fait dans le respect de son rythme, de son désir et l'élaboration d'un cheminement propre, loin des standards normatifs. Il ne s'agit pas de proposer une réadaptation, une rééducation, mais de permettre à l'analysant d'accéder à son savoir inconscient et aà son désir.
On dit souvent que le travail analytique est long et on l'oppose aux thérapies brèves. Les récentes études ont permis de montrer que si les thérapies brèves peuvent avoir une efficacité réelle, celle-ci est souvent de courte durée. L'analyse propose un travail en profondeur. Et ce qui a mis des années à se mettre en place et qui aujourd'hui fait souffrir, est insupportable, ne disparaît pas en un claquement de doigts. Il faut parfois savoir "laisser le temps au temps". Cela ne veut pas nécessairement dire que le travail va durer de très longues années. Cela dépend des personnes et de leur désir.