psychanalyse lacanienne

Avec Jean-Pierre Gasnier, aborder l'inconscient par la psychanalyse lacanienne à Cavaillon

La psychanalyse lacanienne s'appuie sur l'enseignement de Freud, relu par Lacan. Elle considère que le symptôme a un sens, qu'il parle à sa manière. Le travail analytique vise à entendre ce que l'inconscient cherche à dire, à travers les mots, les lapsus, les rêves, les répétitions.

« L’inconscient est structuré comme un langage » - jacques Lacan

psychanalyse ✦ enfants ✦ adolescents ✦ adultes

freud relu par lacan

Une psychanalyse fidèle à Freud, mais pourtant réinventée

Une lecture moderne de Freud, renouvelée par Lacan, pour entendre autrement le sujet et son symptôme.

Dire ce qu'est la psychanalyse lacanienne en quelques mots est une gageure.

Ce qui suit est donc, nécessairement, incomplet et sommaire. La psychanalyse lacanienne est avant tout résolument freudienne. Elle repose sur la découverte de l'inconscient  et les concepts fondateurs élaborés par Freud. Lacan s'est d'ailleurs toujours affirmé freudien.


Alors pourquoi parle-t-on d'une psychanalyse lacanienne ?

Parce que Lacan relit Freud depuis la position d'un analyste, c'est-à-dire en écoutant les mots de Freud lui-même comme on écouterait un analysant. Et ce qu'il met en évidence, en s'appuyant sur Freud c'est que notre rapport au monde passe évidemment par le langage. L'inconscient, dit Lacan, est structuré comme un langage. C'est cette structure qui est à interroger dans le parcours analytique. C'est la raison pour laquelle le patient est inviter à associer librement afin qu'au travers des signifiants puisse surgir quelque chose de souvent inédit.

Portrait de Lacan

l'inconscient en mots

Le signifiant, le langage et la « motérialité » de l'inconscient

L’inconscient parle : il s'écrit, se découpe, se glisse dans les mots et leurs effets.

Silhouette au loin

Chez Lacan, c'est le signifiant, autrement dit le mot dans sa dimension sonore, qui prime. Ce n'est pas tant le sens des mots qui importe que la manière dont ils résonnent, se croisent, glissent et se répondent. L'inconscient "ça parle" et ça dit des choses qu'on ne peut, ou ne veut, pas forcément entendre. Pourtant s'autoriser à les entendre ouvre souvent sur d'autres possibles.


Par exemple, cœur et chœur se prononcent de la même façon, mais n'ont pas le même sens. De même, une expression comme "avec le plus grand des plaisirs" peut, dans le contexte d'une analyse, être le masque d'un profond déplaisir.


Cette attention portée aux glissements de mots, à leur équivoque, à leur matérialité sonore (ce que Lacan appelle la "motérialité" de l'inconscient) est ce qui distingue l'écoute lacanienne. C'est ce qui permet d'entendre les équivoques, les lapsus et donc mettre en lumière un sens "autre", permettre une nouvelle orientation du patient.

Lacan pose ainsi que l'inconscient est structuré comme un langage, et c'est à travers les mots — ceux que le patient prononce librement — qu'il se manifeste.

Silhouette dans un encadrement de porte

vers le désir

Une traversée vers le désir, au-delà des identifications

Sortir des schémas imposés, des injonctions sociales ou parentales pour rencontrer ce qui, en soi, insiste et désire.

Pour Lacan, le sujet de l'inconscient n'est pas une entité figée, mais ce qui est représenté par un signifiant pour un autre signifiant. Cela signifie qu'un sujet ne peut jamais être totalement identique à lui-même et qu'il ne se révèle qu'au travers de la parole. L'être humain est un "parlêtre" pour reprendre le néologisme de Lacan. Il "est" du fait de parler.


Cette incomplétude est liée à la structure du langage lui-même et c'est justement ce que l'expérience analytique permet d'éprouver. Dans cette traversée, le patient peut se défaire des identifications qui l'ont enfermé  dans certains comportements ou répétitions, pour se rapprocher de son désir propre.


L'inconscient n'est donc pas un réservoir de secrets d'enfance à exhumer, mais ce qui relève de notre rapport au langage, à ce que Lacan appelait la langue, cette langue intime, singulière, formée par l'histoire de chacun. D'où la règle fondamentale en psychanalyse : dites tout ce qui vous vient lors de vos séances.

CONTACT

Une parole singulière pour approcher ce qui échappe au sens commun

Une approche rigoureuse du sujet, fondée sur la parole, à la rencontre du désir.

  • Portrait de Jean-Pierre Gasnier

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