• Pour qui ?
Le cabinet à Cavaillon accueille en séance enfants, ados et adultes qui souhaitent faire face à leurs difficultés.
Enfants confrontés à des troubles du comportement, adolescents en crise, adultes en difficulté relationnelle ou professionnelle… La psychanalyse peut être un appui précieux à chaque étape de la vie.
• une écoute pour tous
Une démarche ouverte à tous : enfants, adolescents, adultes
Le travail analytique peut concerner aussi bien les enfants (y compris les bébés) et les adolescents que les adultes, quel que soit leur âge
Bien entendu, les modalités de travail et les finalités ne sont pas les mêmes selon l'âge ou la maturité de chaque patient. La forme que prend l'analyse évolue selon que l'on reçoit un très jeune enfant, un adolescent en construction, un adulte ou une personne âgée.
Pour les enfants, je m'intéresse tout particulièrement aux bébés fragiles, en retrait relationnel ou à risque d'autisme. De récentes études pluridisciplinaires ont pu mettre en évidence qu'un dépistage très précoce, dès trois mois, pouvait éviter ou minimiser la pente autistique chez des bébés en retrait relationnel en favorisant le développement psycho-moteur et la construction psychique. Cela suppose la mise en place d'un équipe pluridisciplinaire comprenant un travail avec un "psy" (psychanalyste ou psychologue de la petite enfance), un travail sur la motricité (psycho-motricien(ne) et un travail corporel (kiné ou ostéopathe du nourrisson), ces divers professionnels travaillant en étroite relation. Un travail psychanalytique avec le bébé et les parents permet d'éviter une évolution péjorative pour le bébé et permet aux parents de pouvoir faire face à une situation difficile en devenant co-thérapeutes, actifs dans la prise en charge de leur enfant.
• l'enfant et sa parole
L'enfant en analyse, face à la parole de ses parents
Avec les jeunes patients, la démarche analytique est souvent initiée par les parents, confrontés à une difficulté dans le comportement ou le vécu de leur enfant.
Mais ce point de départ n'est pas nécessairement ce qui va orienter la cure.
En effet, la
position subjective de l'enfant reste première : ce que l'enfant exprime, ce qu'il met en jeu dans le lien, dans le langage ou dans le symptôme.
Parfois, ce qui échappe ne se loge pas du côté de l'enfant, mais dans ce que le symptôme de l'enfant vient désigner chez les parents. L'analyse permet alors d'entendre ce qui se joue, parfois à plusieurs niveaux.
• le désir d'en savoir quelque chose
Et aussi la clinique des personnes âgées, trop souvent délaissées
Vieillir ça s'apprend
les personnes vieillissantes sont confrontées à divers problèmes qui ne sont pas sans conséquence sur leur psychisme. Parmi ces problèmes ont peut citer :
* Le corps vieillissant, qui renvoie une image pouvant être perçue comme dévalorisée : on ne se reconnaît plus vraiment, on n'accepte pas les changements, les limitations imposées par le physique. Cela peut conduire à un laisser aller, à un glissement vers un abandon du corps. Le corps, c'est aussi la question de la sexualité. Souvent les plus jeunes s'offusquent du désir sexuel des plus âgés. Or l'âge n'exclut pas le désir ni la sexualité.
* Les deuils, de parents, parfois d'enfants, de proches. Des deuils pas toujours exprimés, qui isolent et enferment.
* L'isolement, l'absence de vie sociale et donc la perte de contact avec la vie sociale. Il peut être difficile de ne plus se sentir socialement utile, d'être exclu.
* La dépression.
* La maladie. L'âge peut amener son lot de maladies dégénératives. Cependant celles-ci ne sont pas nécessairement synonyme d'hospitalisation ou de relégation. L'hyper médicalisation des personnes âgées peut conduire à un renoncement psychique.
Un accompagnement des personnes vieillissantes peut aider à soutenir le désir et à soutenir la pulsion de vie.
